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La productivité, le meilleur moyen à long terme de contrer les effets de la pénurie de main-d’œuvre

Par Vincent Laverdière, EMBA, CRHA


Autour de 2020, la population des 20-64 ans a reculé en dessous de 60 %, et sa chute d’abord abrupte s’adoucit vers 2026. Malheureusement, elle persistera au moins pour les trente prochaines années. Aux alentours de 2050, nous serons plus près de 50% selon Statistique Canada. Une personne sur deux ne sera pas en âge de travailler. Certes, il faut recruter mieux, fidéliser, offrir un environnement de travail sain et stimulant, mais est-ce vraiment suffisant ?

On pourrait dire, sans trop se tromper, que la productivité a eu et a encore aujourd’hui mauvaise presse dans les milieux de travail. Longtemps associée à la notion de « presser le citron, » la quête de la productivité peut être vue, à tort, comme un moyen au seul bénéfice de l’employeur. Et pourtant, si l’augmentation de la productivité est abordée sous l’angle du «travailler plus» l’organisation risque de justement perdre en productivité ! Avec les défis de main-d’œuvre actuels, l’augmentation généralisée de la cadence de travail aura plutôt l’effet inverse : départs, perte d’expertise, absentéisme, épuisement.

Travailler à améliorer sa productivité, c’est plutôt travailler mieux, au bon moment et de la façon la plus efficace possible. Un sondage réalisé par la FCEI en 2021 révélait que les mesures liées à la productivité étaient, et de loin, jugées beaucoup plus efficaces par les entreprises elles-mêmes pour contrer les effets de la pénurie de main-d’œuvre si on les compare à d’autres mesures comme la modification des conditions de travail par exemple.


Mais quoi faire au juste pour amorcer ce chantier essentiel ? L’organisation peut agir de plusieurs façons :

  • En améliorant ses moyens de coordination (réunions, rencontres, bulletins d’information, comités, etc.). Ils prennent bien souvent une proportion importante du temps travaillé.
  • En cartographiant et en améliorant ses processus de travail clés en équipe. Il est souvent surprenant de voir les gains réalisés.
  • En évaluant des solutions d’automatisation (prise de rendez-vous, gestion de projets, feuilles de temps, robots de production, etc.)
  • En explorant en équipe les solutions entourant l’intelligence artificielle comme Chat GPT par exemple.

Toutefois, n’oublions pas les pratiques gagnantes en ressources humaines. Une étude menée au Québec[1] affirmait par exemple que les organisations qui appliquent plusieurs bonnes pratiques RH ont une productivité jusqu’à trois fois plus élevée que celles qui négligent cet aspect. C’est donc dire que les ressources humaines ont leur mot à dire en termes de productivité !


AXXIO offre différentes solutions touchant à la productivité :

  • PRO3 – L’optimisation des processus de travail
  • La formation Réunions performantes
  • Le tableau de bord de gestion dans lequel on retrouve le calcul et le suivi du taux de productivité
  • Toute une gamme de services en ressources humaines
  • De l’accompagnement personnalisé, notamment relativement aux moyens de coordination

Et le personnel dans tout ça ? Qu’y gagne-t-il ? De meilleures conditions de travail, une organisation qui gagne, du plaisir au travail (y-a-t-il vraiment quelqu’un qui apprécie l’inefficacité ?), etc.

Le Québec peut faire mieux. Son taux de productivité s’établissait à 73 $ par heure travaillée en 2021 comparativement à 76 $ pour l’Ontario et 91 $ pour la moyenne des pays de l’OCDE.[2]

Vous avez envie de productivité, Appelez-nous et il nous fera plaisir de mettre votre équipe à contribution pour le bénéfice de tous !


[1] Sondage SOM mené par Québec Emploi en 2014 auprès de 500 entreprises de 40 employé.e.s et plus. Les pratiques de gestion de haute performance inclues au sondage ont été déterminées par le professeur Benoit Dostie de HEC Montréal.).

[2] Bilan 2022 – Productivité et prospérité au Québec, Centre sur la productivité et la prospérité, Fondation Walter-J.-Somers, HEC Montréal